11 juin 2025

LE TSA : Trouble du Spectre de l’Autisme

Lui aussi fait partie de la grande famille des TND (troubles du neuro développement).

On estime qu’il y a entre 0,6 et 1 % de la population qui est touchée par un TSA, et il semble qu’il y en ait de plus en plus, même en dehors du fait qu’ils soient de plus en plus détecté et diagnostiqué !

Même si on sait qu’il existe des facteurs favorisants, comme la pollution par exemple ou l’âge des parents, on ne sait pas encore très bien comment les troubles se créent et il existe également une piste génétique… évidemment 🙂


Le TSA est un DIAGNOSTIC MEDICAL complexe à poser et doit être établi par un MEDECIN ! Pour cela, il faut que tous les critères soient réunis et ce, depuis tout bébé (du moins depuis la petite enfance) .

Il faut aussi que les symptômes soient vraiment très gênants et empêchent la vie quotidienne d’être apaisée comme elle le devrait !


Chaque personne ayant un TSA peut présenter des symptômes à différents degrés d’intensité, ça veut dire que deux enfants autistes auront des caractéristiques différentes qui seront plus ou moins présentes dans leur vie, dans leur quotidien, cependant, il y aura toujours des difficultés autour de 3 axes principaux :

  • la gestion des émotions et des sensations du corps,
  • la communication et
  • les interactions sociales

L’image de la table de mixage explique très bien l’idée des symptômes et caractéristiques différents avec les TSA :

un curseur en somme qui permet de comprendre comment la personne vit ses troubles et combien elles sont présentes !

Il existe plusieurs degrés de sévérité dans les TSA, allant d’une personne n’ayant quasiment aucune autonomie et ne possédant pas les capacités de parler (qu’on retrouve dans l’autisme de Kanner), jusqu’à une personne ayant une vie entièrement « normale », voire avec des capacités hors norme, comme le syndrôme d’Asperger avec un haut potentiel intellectuel associé.

Ce n’est pas une maladie même si certains autistes sont lourdement atteints dans le quotidien et sont en situation de handicap dans beaucoup d’environnements.

…Et puisqu’on parle des fausses croyances, il y a une vérité que je crie haut et fort pour contrer les « rumeurs » :

« OUI, LES AUTISTES RESSENTENT TOUTES LES EMOTIONS »

… et même selon leur profil, ils ont une grande sensibilité et empathie qu’il faut leur apprendre à comprendre, décrypter et à gérer !

Simplement parce que les filles observent beaucoup ce que font les autres et comment ils se comportent et arrivent à se sur-adapter, pour entrer dans les cases que la société demande ou impose, sans rien dire, au risque de s’effacer et de se perdre…

Elles sont donc discrètes, se mettent là où il faut en ne parlant pas de ce qui les gêne ou de ce qu’elles ne comprennent pas, quitte à s’éteindre un peu… Elles passent parfois pour des filles « bizarres» (surtout dans les relations) mais sans que les adultes pensent à chercher un TSA !


* hyper et/ou hyposensorialité : hyperesthésie / hyperacousie / hyperosmie/ hypergueusie/ tb de l’oralité…

=> Les hyposensorialités sont à l’origine d’un besoin d’auto-stimulation : stimming (actions répétitives rythmées)

Une personne avec un TSA peut avoir des hypers mais aussi des hyposensorialités selon les domaines, selon les situations aussi…

* hyper et/ou hypoémotivité : les autistes ressentent beaucoup d’anxiété, voire des angoisses dûes la plupart du temps aux situations qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne maîtrisent pas… et de gros problèmes de gestion de la frustration à travailler ABSOLUMENT !

* Mouvements un peu saccadés, rigides, mal à l’aise (beaucoup de dyspraxies diagnostiquées chez les TSA !) – marchent sur la pointe des pieds ++ (près de 50% des TSA !!) – hyper ou hypotonies

* Gestion de la douleur atypique : ils ont, soit une très grande tolérance ou à l’inverse des réactions trop intenses face à la peur d’avoir mal => cependant lorsqu’ils ont peur, ils ressentent VRAIMENT cette douleur !

=> Balancements d’une partie du corps / frottements des mains / répétitions en boucle de mots ou de phrases par cœur (de la télé, d’une situation observée…) /empilements d’objets / alignements… Ces comportements existent dans 70% des cas !

Ces comportements peuvent également être des ruminations mentales répétées (beaucoup les filles) qui passent donc souvent inaperçues…

Des intérêts pour des sujets atypiques et qui durent dans le temps. Ce sont de véritables experts dans leurs domaines : machineries, moteurs, véhicules mais aussi des sujets encore plus pointus comme les stations de métros ou les architectures en cures-dents…(si vous avez la réf !) . Le problème ? Ils ne s’en décrochent pas, et restent « bloqués » sur le sujet en soliloquant.

=> Très précis, très intéressé ou pas de notion du tout du temps qui passe : à travailler dans TOUS LES CAS !

=> Routines et rituels présents ++ : attention aux risques de TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs).

La flexibilité doit OBLIGATOIREMENT être travaillée pour améliorer le quotidien et l’adaptation.

= capacité à interagir et à maintenir des échanges sociaux et émotionnels. Les personnes avec un TSA ont du mal à comprendre ce qui se joue DANS la relation ou la discussion entre plusieurs personnes. Les échanges ne sont pas naturels pour eux : il est important de les COACHER !

= pouvoir développer des relations et comprendre comment faire pour les garder.

Créer des liens est complexe et parfois incompréhensible, maintenir les relations dans le temps l’est tout autant !

La communication non verbale, soit : les attitudes, gestes, expressions faciales, mouvements du corps, façon de s’habiller… n’est pas comprise de façon naturelle. Il leur faut un accompagnement pour l’expliquer. De même les codes sociaux (coucou, regards,..) ne sont pas décryptés comme il le faudrait.

Ils n’ont pas de deuxième regard, de « second degré » pour pouvoir les comprendre et les intégrer naturellement et qui plus est, n’en comprennent absolument pas l’intérêt !

En bref, les personnes avec un TSA ont des profils bien à eux mais ont tous une grande capacité à être heureux car ils ont une vision du monde et même une façon d’être au monde différente des autres qui font d’eux des personnes extra-ordinaires !

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LE TDA et TDAH

Aujourd’hui on va parler d’un sujet intense : le TDA-H, ce qu’on nomme communément les « enfants hyperactifs » !

Premièrement, ces enfants qu’on appelle hyperactifs jouissent d’une mauvaise réputation, il faut l’avouer…et finalement parfois pour de vraies raisons avec des difficultés comportementales, mais…pas toujours !

Avant tout, ce qu’on nomme le TDA-H est en fait un seul acronyme pour parler de 3 troubles différents…donc déjà ça se complique, on ne peut pas mettre les enfants dans le même panier…

En effet, dans « TDAH » il y a la dominante attentionnelle , qu’on appelle le TDA, il y a la dominante hyperactivité + impulsivité, donc, le H (dans TDAH) et il y a la « forme combinée », le jackpot : les 3 en même temps : le TDAH. Bref, c’est un gros bazar que finalement peu de monde connaît et c’est là, que tout se mélange et de vrais préjugés arrivent !

Alors, vous allez me dire, pourquoi on a fait de « tout ça » qu’un seul « nom » !!!

Et bien….c’est sans doute parce que ces troubles font partie des troubles neuro-developpementaux comme les troubles « dys », mais pas des troubles spécifiques des apprentissages 😉

En réalité c’est un trouble comportemental et neurologique qui a une forte origine génétique, c’est à dire qu’il existe des « familles TDAH ». A l’origine aussi il y a plusieurs pistes autres que génétiques. Les études démontrent qu’il existerait des risques plus importants lors d’exposition à certains polluants ou toxiques pendant la grossesse par exemple mais aussi des aspect de difficultés éducatives qui augmenteraient la symptomatologie de manière significative.

En chiffre, on estime que 5 à 10 % des enfants ont un TDA ou H ou TDAH et 2 à 4 % des adultes auraient encore des symptômes dans leur quotidien, c’est donc un trouble qui s’efface la plupart du temps avec le temps…ce qui est rassurant !

Dans une classe de 30, il y aura donc environ 2 à 3 enfants avec un de ses troubles ce qui n’est clairement pas rien, il est donc important de savoir le repérer et surtout de savoir quoi faire. Bon, pour ça, je vous conseille une très bonne lecture 🙂 => « je suis hyperactif-ve et alors ? »

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES :

Et bien, comme je vous disais selon la dominante attentionnelle ou hyperactive, c’est évidemment différent ce qui ne rend pas le repérage simple !

Petite colle pour démarrer : Est-ce que vous savez la différence entre attention et concentration ? Ahahaha…c’est complexe !

L’ATTENTION est un état, un état de vigilance c’est-à-dire, je suis là, présente aujourd’hui, ici, assise à mon bureau, j’en suis consciente, c’est mon état.

La concentration, elle, est une capacité. C’est la capacité à être attentif de manière spécifique, la capacité à focaliser son attention justement, sur quelque chose en particulier que l’on aura décidé.

Et bien les personnes atteintes de TDA, ont un soucis pour être là, présent, ancrée, là où elles sont ! Elles ont des moments où elles sont « là », et des moments où elles « partent »…

Ce petit détail est super important à comprendre, parce que déjà, si on aide les enfants à être PRÉSENTS, on a fait une grande part du boulot ! Par la méditation par exemple, la sophrologie ou des exercices d’ancrage parsemés dans le quotidien….(cf mon livre donc!)

Les enfants TDA ont aussi des soucis de CONCENTRATION, mais c’est évident du coup, vous comprenez pourquoi… ! Si on a déjà dû mal à être « LÀ », on ne peut, à fortiori, pas focaliser son attention sur quelque chose en particulier !

De façon aussi logique, on est DISTRACTIBLE, c’est-à-dire avoir une difficulté à filtrer les stimuli extérieurs ou à hiérarchiser entre ce qui est prioritaire et ce qui ne l’est pas… caractéristique qui impacte aussi beaucoup les TDA. De la même manière, leur pensée a aussi tendance à partir un peu dans tous les sens…

Vous voyez tout est logique quand on comprend comment ça fonctionne !

La FATIGABILITÉ  est commune à tous les enfants atteints de ces troubles, et c’est une spécificité compliquée à vivre au quotidien, d’autant plus si l’entourage n’en a pas conscience…

Ils sont vite jugés comme « flemmards » ou « faisant exprès de ne pas faire d’efforts »…et pourtant, c’est faux !! Messieurs, Mesdames, adultes, PENSEZ-Y !!

Ce sont des enfants extrêmement fatigables, il leur faut des pauses beaucoup plus souvent que les autres (petites pauses, mais pauses quand même, pour reconnecter le cerveau!)

Le cerveau a du mal à faire la distinction entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas, entre ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas. L’ORGANISATION et la planification dans ces conditions sont difficiles à mettre en place…c’est ce qu’il se passe avec les enfants atteint de TDAH.

De cette caractéristique découle d’autres difficultés, comme la mémorisation qui est plus coûteuse et difficile, mais aussi la PROCRASTINATION = fait de savoir qu’on a des tâches à faire mais de ne pas les faire, de remettre toujours au lendemain ce qu’on a à faire pourtant aujourd’hui ! Ils ont cette sensation de « vide » dans le cerveau, comme s’il n’y avait plus rien alors qu’en réalité ils ont des milliers de pensées en tête, mais elles sont tellement nombreuses à se bousculer dans tous les sens qu’ils ne parviennent plus à avoir accès à ce que leur dit leur cerveau.

L’HYPERACTIVITÉ est évidemment très présente chez ses enfants, d’où son nom. Il s’agit de cette incapacité à rester en place sans bouger. On appelle cela de l’instabilité psychomotrice.

C’est un trouble très handicapant car les enfants essaient de rester immobiles, mais c’est réellement douloureux pour eux, voire impossible, et pourtant ils ne le font pas exprès !

Une hyperactivité motrice donc, mais qui va également avec une hyperactivité cérébrale, dont on a un peu parlé tout à l’heure…les idées s’enchaînent, en allant dans tous les sens, ils ne s’arrêtent jamais….et c’est épuisant !

Et tant que nous sommes dans les « hyper », parlons également de l’HYPERÉMOTIVITÉ dont souffre les enfants TDAH et qui rend le quotidien parfois très compliqué, car ils sont submergés, débordés par leurs émotions qui arrivent de partout et qu’ils ne savent souvent pas gérer si on ne leur apprend pas !

C’est aussi souvent cette hyperémotivité alliée à leur IMPULSIVITÉ qui leur donnent cette incapacité à gérer la frustration…

Attendre son tour devient presque un supplice pour ses enfants pour qui tout doit se faire dans l’immédiateté… pas parce qu’ils sont mal élevés, mais parce qu’ils ne savent pas faire autrement ! Je vous rassure, ça se rééduque…mais il faut le prendre en compte !

La gestion des règles, du cadre, des consignes sont tendues et doivent être ABSOLUMENT pris en charge pour que ces enfants puissent comprendre et s’apaiser…il ne faut rien lâcher et garder un cadre constructif, cohérent, constant et le tenir à tout prix pour qu’ils puissent apprendre à vivre avec en douceur !

Enfin, le dernier « hyper » face à un enfant TDAH, est un super pouvoir….ça s’appelle de l’HYPERFOCALISATION. C’est une spécificité qui n’est pas très connue et pourtant, elle existe bel et bien.

Souvent les personnes disent : « il n’est pas hyperactif, parce qu’il peut être concentré pendant des heures sur une activité »….et oui… les enfants atteints de TDAH, peuvent rester concentré, happé, obnubilé par une activité et ne pas pouvoir s’en sortir….ce qui, d’ailleurs peut être un problème également dans l’adaptation sociale, car dans ces moments, l’enfant n’est plus « présent » non plus cf « attention »…la boucle est bouclée !

Toutes ces caractéristiques, font des enfants TDAH des personnes difficilement insérées dans le groupe, et souvent mis à l’écart voire, qui attirent les foudres des camarades ou des adultes parce que certains symptômes sont irritants pour l’entourage, et pourtant, ces signes peuvent diminuer drastiquement avec une prise en charge et des outils adaptés à mettre dans le quotidien…ne perdez pas espoir !

J’attire votre attention en cette fin d’article sur les caractéristiques du HPI qui peuvent être assimilées à du TDAH sans en être vraiment. A mon sens, il y a beaucoup d’adultes qui pensent que leur enfant HPI sont aussi TDAH, car certaines spécificités sont similaires, mais attention…il ne faut pas tout confondre ! Il en est de même d’ailleurs avec le TSA…

Un enfant HPI que l’on mettrait sous traitement pour un TDAH alors qu’il ne l’est pas peut avoir des conséquences désastreuses pour son développement et son épanouissement, au mieux, ça ne fait rien, au pire çalui enlève sa capacité à se connaître, se comprendre et se gérer….DISCUTEZ donc avec des professionnels compétents !!!

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C’est quoi un enfant HPI ?

On en entend régulièrement parler de ce terme HPI, surtout depuis qu’il y a une série à la télé qui porte ce nom !

Pour être honnête, je ne regarde pas cette série…mais le peu que j’en ai vu, j’ai trouvé que ce n’était pas complètement représentatif de ce qu’est une personne HPI. Cela dit, c’est un personnage de télé, donc, forcément les traits sont grossiers et exacerbés pour les histoires et l’intérêt des spectateurs…Je ne fais donc pas de procès d’intention à la chaîne, bien sur, on n’est pas là pour ça !

Parlons donc de ce qu’est aujourd’hui un HPI. Les termes veulent dire à Haut Potentiel Intellectuel : en bref, ça veut dire que ce sont des personnes avec un potentiel d’intelligence plus important que la norme. En France, on décide de parler de HPI lorsque le Quotient Intellectuel global d’une personne dépasse 130.

Encore aujourd’hui j’entends pas mal de personnes faire des distinctions entre HPI et surdoués par exemple : NON NON ET NON….c’est la MÊME CHOSE !!

Pourquoi 130 de Quotient Intellectuel ? En réalité ça dépend des professionnels, dans d’autres pays, on pourra parler de haut potentiel à partir de 125 par exemple…rien n’est vraiment figé, puisque de base, il est quand même sacrément difficile de décider qui est plus intelligent que les autres et qui ne l’est pas, vous ne trouvez pas ? Il y a quand même des tests pour calculer ce Q.I, ça c’est plutôt rassurant ! On en parlera une autre fois… mais ces échelles pour calculer le QI sont fiables et normées.

Certains disent que les HPI ne sont pas plus intelligents que les autres mais plutôt intelligents différemment, ce qui est assez vrai, puisqu’ils ont accès à des notions que certains n’ont pas, donc, ils sont intelligents autrement… forcément !

Et c’est là que tout commence à être intéressant…

Les HPI ont des spécificités qui sont communes. De mon point de vue, il y en a une plus caractéristique que les autres :

On retrouve chez ces personnes (dû à leur potentiel d’intelligence) une façon différente de voir, d’appréhender le Monde, c’est à dire qu’il sont conscients des différents dangers dans le monde par exemple beaucoup plus vite et tôt que d’autres ce qui crée une sorte d’angoisse, ou du moins d’inquiétude sur la Vie et des questions existentielles sur tout, du genre : qui sommes-nous ? Que faisons nous sur Terre ? Comment a démarré le Monde ?

Une hyperlucidité très caractéristique des enfants HPI, mais qui restent à l’âge adulte ! Une éco-anxiété par exemple plus importante existe dans cette catégorie de personnes en proportion des autres…

Ils ont un grand besoin de comprendre, de savoir et d’avoir des réponses à leurs questions qui sont TRÈS nombreuses. Même adulte, donc, ces personnes restent avec leurs questions métaphysiques et s’en posent toujours autant. Une question en amène une autre, puis une autre etc.

Et oui… leur pensée va extrêmement vite par rapport à la norme… Beaucoup appellent cela la pensée en arborescence, tout simplement parce que leur pensée va tellement vite, qu’elle donne la sensation qu’elle part dans tous les sens ou que parfois il n’y a pas de logique dans tout ce qu’il se passe dans leur tête.

ARBORESCENCE : Une pensée donc qui ressemblerait partir dans tous les sens comme les branches d’un arbre. C’est évidemment une image, puisque le fonctionnement de la pensée est le même pour tous, c’est simplement que la leur va plus vite, d’autant plus qu’ils ont la capacité à créer des liens dans leur cerveau en beaucoup plus grande quantité et en plus, en même temps… BREF, CA VA VITE !!! ça c’est la classe !

Ce sont donc des personnes parfois difficiles à suivre, d’ailleurs souvent, cette caractéristique est associée à une hyperactivité. Les personnes HPI ont une hyperactivité cérébrale mais elle n’est pas pathologique 

Comme les personnes HP ont accès à des notions différentes du fait du fonctionnement de leur cerveau différent, ils ont souvent envie de « sauver le Monde » par exemple, parce qu’ils ont forcément un ressenti différent et plus fort que les autres à…tout !

Tout ce qui découle de cette hypersensibilité va être par exemple un sens de la Justice très marqué, une colère sur le monde qui les entoure très forte car beaucoup d’incompréhensions sur ce qu’ils observent dans les comportements humains violents ou injustes… Les enfants surtout ont dû mal à vivre avec tout ça et c’est pour ces raisons qu’il est important d’être là pour les accompagner à appréhender et à gérer leur potentiel pour que ça devienne un atout incroyable au lieu d’une difficulté qui sera compliquée à gérer dans leur vie entière…

Cette quête de perfection est très souvent très importante et il faut apprendre à la travailler, du moins à l’alléger…parce qu’elle peut facilement se transformer en rigidité !

Les personnes HPI ont de très grandes exigences envers elles-mêmes, ont donc tendance à beaucoup d’auto-pression. Des hautes exigences envers elles mais aussi envers les autres qui sont régulièrement complexes à gérer pour l’environnement !

Oui, une grande capacité de mémorisation chez tous les HPI ! Sauf s’il y a certains troubles associés (dys, Tdah,…) mais on n’en parlera plus amplement dans un autre article, ce qu’on appelle communément LA DOUBLE EXCEPTIONNALITE.

Tous les HPI ont beaucoup de mémoire, un vrai cadeau du ciel ! Est-ce qu’ils s’en servent tous à bon escient ou comme le souhaiteraient les parents lorsqu’ils s’agit d’enfants ? Évidemment pas toujours mais bon…c’est pas grave !! 🙂

En revanche, les HPI aiment TOUS APPRENDRE, pas forcément des apprentissages qui rentrent dans le moule scolaire, mais ils ont besoin de nourritures intellectuelles, apprendre toujours plus, et toujours plus loin !

Le HPI donc, vous l’aurez compris ce n’est pas toujours simple, mais ce n’est pas si compliqué que ça non plus ! Et ce n’est pas simplement être plus intelligent que les autres…c’est un fonctionnement différent qu’il faut apprendre à comprendre avant tout pour savoir s’en servir à bon escient et être heureux, parce que je le dis, je le pense très sincèrement : être HPI n’est pas une catastrophe, ce n’est pas un drame, ce n’est pas un handicap :

c’est UN RÉEL CADEAU DU CIEL……….Alors : TOUT VA BIEN !

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